Gamergate ou la revenge des nerds

Comment une campagne d'harcèlement misogyne en ligne a changé la face des États-Unis à jamais et fait gagner Donald Trump

Wikimedia, photo par Santeri Viinamäki, Creative Commons 4.0

Aux États-Unis, ils semblent de plus en plus que les geeks gouvernent. Et quand on parle de geeks, n’entendez pas juste des ados un peu maladroits qui aiment un peu trop les films Marvel. Non, entendons par là les GEEKS (péjoratif). 

Comme le dit ce titre d’un article du Guardian : “J’ai toujours su que je regarderais un jour des hommes puissants détruire le monde, je ne m’attendais juste pas à ce qu’ils soient de tels losers.” Un titre qui mérite un prix Nobel et un Pulitzer. 

Le sentiment ne peut être que trop bien illustré par Elon Musk à la dernière CPAC, quand il a décidé d’ignorer ses ex-compagnes voulant lui parler de ses enfants parce qu’il était occupé à porter des lunettes de soleil à l’intérieur et de se pavaner sur scène avec un tronçonneuse. 

Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Pouvons nous vraiment identifier un moment où la droite fasciste a décidé de fusionner avec les recoins les plus geeks d’internet pour créer cette nouvelle saveur de technofascisme ?